La société met souvent en scène une maternité heureuse et des parents comblés de bonheur lors de leur transition à la parentalité. Malgré les progrès de ces dernières années, de nombreux éléments sont encore tabous et de nombreuses idées reçues persistent. Il manque encore de prévention, de soutien et simplement d’informations sur cette période : notamment sur les difficultés que l’on peut rencontrer et sur les ressources existantes. Car si de nombreux parents et particulièrement de nombreuses femmes peuvent se sentir encore seul·e·s dans leurs difficultés, ils·elles sont en réalité très nombreux·euses à composer avec des défis similaires.
Cette injonction au bonheur peut mettre une pression (plus ou moins consciente), particulièrement sur les femmes. Car oui, la période de transition à la parentalité est une période sensible, qui pour de multiples raisons peut chambouler. La grossesse, l’accouchement et le post-partum riment souvent avec imprévisibilité et ajustements, ce qui peut impliquer des doutes, des remises en question et un manque de repères.
Certaines femmes se sentent très heureuses et épanouies dans leur parentalité, et c’est tout à fait légitime. En revanche, de nombreuses femmes ne se reconnaissaient pas dans cette description et vivent dans une réalité qui diffère grandement des représentations sociétales que l’on peut voir dans les médias. Cela peut les amener à ressentir de la honte et/ou de la culpabilité (de ne pas être une « bonne » mère, de ne pas être « assez », de ne pas faire ce qu’il faut, etc.). Sortons de cette représentation lissée et idéalisée : oui, parfois ça se passe bien, mais parfois c’est difficile et c’est tout autant légitime et bien plus commun qu’on pourrait le penser ; cela ne fait pas de vous une « mauvaise mère » et n’enlève rien à votre valeur. Au contraire, reconnaître que l’on ne se sent pas bien ou mettre le doigt sur ce qui ne va pas est le premier pas vers le changement pour retrouver un mieux-être. Sachez que vous êtes loin d’être seule.
Et puis, certaines femmes se sentent très heureuses, tout en vivant également des difficultés. Ce n’est pas incompatible et l’ambivalence est d’ailleurs souvent très présente en parentalité. Il n’y a pas de règles ni de chemin tout tracé dans le parcours de la parentalité : chacun·e le vit à sa manière.
Une ressource pour faire face à ces difficultés est le soutien, qu’il provienne de proches de confiance ou de professionnel·le·s. Il n’y a pas de difficultés trop petites pour se faire aider, vous n’avez pas à les traverser seul·e·s !
Le vécu de l’accouchement et sa période de convalescence, l’ajustement avec le bébé, la perte de repères, des émotions envahissantes, le rapport au corps, l’ajustement identitaire, les éventuelles complications médicales, la dépression postpartum, le deuil périnatal, les difficultés de conceptions, les difficultés au sein du couple ou simplement un mal-être dans sa parentalité sont autant de situations (liste non exhaustive) pour lesquelles un soutien psychologique ponctuel ou régulier peut être bénéfique.
Aurélia Barras
Psychologue en périnatalité et parentalité chez Fegyna
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