Parlons maintenant de l’hygiène intime, sujet à propos duquel on ne s’étale en général pas en discussion ! Et pourtant, voilà encore un domaine auquel nous devrions être informée dès notre plus jeune âge mais qui fait encore défaut, la plupart du temps. Est-ce que vous vous rappeler votre parent vous dire comment vous lavez correctement le derrière ? De l’avant vers l’arrière ma chère, ca ce n’est pas une première. Mais qu’en est-il du lavage de la vulve, au savon ou à l’eau ? Avec une lavette ? La muqueuse du vagin et de la vulve a un PH plutôt acide (3,5-4,5), elle va donc apprécier des produits respectant cet équilibre. N’étant pas toutes des petites chimistes en herbe, nous ne connaissons pas le PH du savon qui oscille vers 8 voire 11 pour le savon de Marseille, savon basique… trop alcalin ! Donc pas de câlin avec ce savon la ;-). Et à l’inverse, il n’est pas recommandé de se laver seulement à l’eau claire car cette dernière n’est pas capable d’éliminer les germes présents, de plus l’eau du robinet à un pH basique qui dépasse souvent 8. L’eau seule risque également de provoquer de la sécheresse vaginale car elle altère le film hydrolipidique protecteur de la muqueuse vulvaire. On se lave maximum une fois par jour, en évitant les douches vaginales (injection de liquide dans le vagin, déconseillé car perturbe l’équilibre de la flore vaginale normale et risque de propager des infections). Lors de l’utilisation de cup et sextoys, penser à toujours bien les laver, avant et après utilisation, avec un produit désinfectant approprié.
Le choc toxique staphylococcique est une maladie aigue grave pouvant survenir au cours des règles lors d'utilisation de dispositifs vaginaux (tampons, coupes menstruelles). Pathologie méconnue qui semble être en augmentation ces dernières années, touchant les femmes jeunes. Staphyloccocus auréus ou plus communément appelé staph. doré fait partie de la flore normale humaine. Elle peut devenir la cause d’une infection lorsque la bactérie libère une toxine la TSST-1 (source étude The Lancet, Association of characteristics of tampon use with menstrual toxic shock syndrome in France). Les chercheurs établissent un lien entre le port de tampon pendant plus de six heures ou au cours de la nuit et un un risque plus élevé de syndrome de choc toxique.
Voici les signes qui doivent alerter toute femme :
- Fièvre soudaine
- Vomissements
- Sensation de malaise avec céphalée
- Diarrhée
- Eruption cutanée ressemblant à un coup de soleil
Il faut alors enlever le dispositif vaginal et consulter en urgence.
Source : https://www.chu-lyon.fr/syndrome-du-choc-toxique-lie-aux-regles-tampons
Le lichen scléreux est une atteinte inflammatoire de la peau affectant la région génitale. Comme si l’existence de l’endométriose et autre pathologie gynécologique méconnue ne suffisait pas, voilà encore une maladie de cause inconnue qui touche notre sphère intime. On commence discrètement à entendre parler du lichen, pas la mousse de la forêt qui tapisse les troncs d’arbre, mais celui qui affecte la peau de la région ano-vulvaire. Elle peut toucher les femmes et les hommes (région de l’anus et du prépuce), à tout âge. Longtemps méconnue, elle fut sous-diagnostiquée et souvent découverte tardivement (autour de la ménopause), mais elle peut toucher les jeunes filles dès 12 ans. Il est de ce fait important d’en parler et d’évoquer toute gêne de la région le plus tôt possible afin d’éviter ces retards de diagnostic.
https://www.lichensclereux.ch/a_propos_du_lichen
Bactéries, Gynécologue, Muqueuses, Rapports sexuels, Irritations, Prolifération, Sous-vêtements, Démangeaisons, Inconfort, Irritation, Sexuel, Ovules, Rapport sexuel, Brûlures, Bactériennes, Probiotiques, Menstruel, Hygiénique, Odeurs, Lactobacilles, Toilette intime, Génitaux, Génitales, Parties intimes, Utérus, Lubrifiant, Cycle menstruel, Antibiotiques, Désagréments, Abondantes, Infections vaginales, Vaginite, Désagréables, Lubrification, Pertes blanches, Infection vaginale